PDF Ebook Le président des ultra-riches

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Le président des ultra-riches

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Détails sur le produit

Broché: 176 pages

Editeur : Zones (31 janvier 2019)

Langue : Français

ISBN-10: 2355221286

ISBN-13: 978-2355221286

Dimensions du produit:

14,2 x 1,6 x 20,5 cm

Moyenne des commentaires client :

4.3 étoiles sur 5

23 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

9.923 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

Inféodé aux ultra-riches, le président de la République française Emmanuel Macron a dévoyé les principes démocratiques élémentaires en se faisant élire par défaut avec une campagne présidentielle financée par des donateurs soucieux d’un retour sur investissement rapide et fructueux. Zélé, Macron supprimera l’impôt de solidarité sur la fortune dès 2017 mais pas seulement, devançant les désirs de ses maîtres payeurs avec de multiples cadeaux fiscaux. Ainsi l’assurance-vie qui s’élève à 1 500 milliards d’euros n’est plus imposable au titre de la fortune alors que les produits financiers représentent 90 % du patrimoine des plus nantis. Avec la création du prélèvement forfaitaire unique, Macron et consorts ont quasiment défiscalisé les revenus du capital. Ils auront eu à cœur aussi de supprimer l’exit tax conçue pour lutter contre l’évasion fiscale et de blanchir dans la foulée les fraudeurs avec l’instauration d’un « droit à l’erreur ». La fraude fiscale est évaluée à 100 milliards d’euros par an alors que le déficit de l’Etat français est de 80 milliards. Enfin, la baisse programmée de l’impôt sur les sociétés, passant de 33,3 % à 25 % devrait représenter une baisse de 11 milliards d’euros de rentrées fiscales. De tels chiffres donnent le tournis, s’épanchant à l’envi dans l’abstraction ; ils demanderaient à être relativisés pour devenir compréhensibles. Néanmoins, les deux sociologues enquêteurs, soucieux d’étayer leur propos, savent aussi fourbir leurs phrases afin de pourfendre l’hypocrisie des discours officiels : « Zéro contrainte pour les plus riches qui doivent ne connaître qu’une « société de confiance » et bénéficier de la générosité des contribuables sans avoir de comptes à rendre tandis que pour les plus pauvres la défiance à leur égard est au coin de chaque mesure, de chaque aide ou de chaque droit ». Cette gabegie financière est savamment orchestrée par des élus « obligés » où la collusion est permanente quand les conflits d’intérêt constituent la norme. Toute cette mascarade pourrait passer comme une lettre à la Poste (tant que le service public demeure) si le chef de l’Etat pouvait s’empêcher de jeter de l’huile sur le feu avec des « macronades » à répétition, aussi vulgaires qu’elles se veulent châtiées. Il est comme ça le Manu, usant des saillies verbales selon son bon plaisir, ponctionnant le gueux, cassant le pauvre, limogeant le fonctionnaire, chassant, bâfrant, s’épatant aux frais de la princesse, sous les ors de la République. Adoubé par Nicolas Sarkozy, traître et menteur patentés : « Macron, c’est moi en mieux », le président des Français actuel ne comprend probablement plus ce qui lui arrive avec la révolte des gilets jaunes. L’enquête des Pinçon est salutaire. En synthétisant les faits et gestes d’un homme qui se rêve monarque et d’une clique à la solde, elle pointe les dangers encourus par une démocratie bafouée. Alors que l’urgence climatique devrait monopoliser toutes les énergies, que la lutte contre les injustices devrait sous-tendre toute action politique, la dilapidation et le mépris règnent sans partage pour le plus grand malheur des générations à venir.

A lire de toute urgence, un livre de salubrité public qui dénonce la collusion entre les ultrariches et le roitelet. Les 10 plus grandes fortunes de la macronie c'est l'équivalent du budget national, les 500 plus grandes fortunes de macronie c'est l'équivalent de la richesse des émirats arabes unis, de l'Afrique du sud, de la suisse … et il n'y a pas d'argent pour l'éducation, la santé etc...etc... A lire et à faire lire!!

Cette enquête au cœur de la Macronie effectuée par deux sociologues marxistes et bourdieusiens est d'une très haute volée.Elle permet de comprendre au présent les articulations entre pouvoir absolu du méprisant et le capital dont il lui doit tout.À lire absolument.

Pour savoir

« Oh! Juste ce que je pensais! Génial! » Nous sommes sans doute des millions à devoir freiner notre ironie, en présence d’une “promenade sociologique” qui, portée par la vague jaune, va se vendre par milliers de palettes, et dont il ne serait que justice de reverser les droits d’auteur, au moins en partie, aux victimes des violences de nos vaillantes forces de l’ordre ultra-libéral. Cette sociologie-là ne vous fera pas mal à la tête, c’est un livre de journaliste(s), ni plus ni moins, mais de journalistes honnêtes, qui empruntent d’ailleurs l’essentiel de leur matière aux articles et livres d’autres journalistes ou chercheurs sérieux (Mauduit, Framont, Cagé, etc, qui semblent valoir la peine d’être lus) : si l’enquête de terrain est des plus minces, les citations, elles, surabondent.Mais enfin, si l’on PENSAIT tout cela, ou le sentait, on ne le SAVAIT pas nécessairement en détail, et il n’est pas mauvais de nous rappeler de quelle avalanche de cadeaux les ultra-riches ont été gratifiés dès le début de ce quinquennat : il ne s’agit pas là des 10% les plus riches, dont 9 ont plutôt, comme les misérables, PERDU du pouvoir d’achat, mais des 1% qui, eux, ont gagné 6%. Encore ce centile est-il trompeur : c’est des gains des 0,00001% qu’il faudrait s’enquérir. Macron est là pour eux : ils lui ont payé son trône, et ils n’ont pas eu à attendre longtemps leur retour sur investissement. Naturellement, cette vérité-là est comme bien d’autres inavouable en démocratie, on la ripoline donc de la vieille vanne du “ruissellement” : qui enrichit les riches enrichit tout le monde. Le seul ennui, rappellent les Pinçon, c’est que ça ne marche pas et n’a jamais marché. Les emplois, on préfère les créer dans les heureux pays où la semaine de travail dure 75h, et ou l’on s’entasse pour dormir à 12 dans un cagibi. Il est vrai qu'on y vient... Il n’était pas mauvais non plus qu’on nous révélât que ce donneur de leçons, ce chantre de l’Effort, ce contempteur des fainéants, ne s’était pas tellement foulé lui-même, qu’il avait loupé deux fois le concours de l’ENS, et que le plus gros de son boulot n’avait consisté qu’à se constituer des carnets d’adresses, des réseaux de copinage, d’où est issue la bande qu’on voit actuellement au pouvoir, et qui rappelle irrésistiblement celle de “Napoléon le petit”, vu par Victor Hugo, avec encore un rapetissement supplémentaire quand on passe d’un Saint-Arnaud à un Castaner, qui ferait presque regretter Pasqua! Cela dit, il n’était peut-être pas absolument nécessaire de nous égrener tant de noms propres, de nous préciser la fortune de chaque ministre millionnaire, ces listes sont un peu nauséabondes; mais il est tout de même sociologiquement significatif de choisir une ministre du Travail qui s’était fait connaître par ses manquements au Code dudit, et par ses spéculations sur des suppressions d’emploi. Le chapitre “régalien” est plus brumeux, mais nous sommes nombreux à avoir l’intuition que cet arrogant jeune homme, loin de se percevoir lui-même en contremaître de Wall Street, section Bruxelles, toucherait bien les écrouelles, rien que pour voir si ça marcherait; il semble tenir en tout cas, tout en les pressurant pour arroser ses mandataires, à se faire aimer de “ses peuples” par le rapport direct, et un “franc-parler” qui, sur fond de mensonge, produit des contrastes assez exaspérants. Car le problème est là , imparable : en démocratie même représentative, le souverain légitime, c’est le grand nombre, et le programme d’appauvrir le grand nombre pour enrichir une poignée de patrons et d’actionnaires ne peut être clairement énoncé : il faut donc tromper l’électeur, en possédant les médias mainstream (c’est chose faite via les copains) et en distillant du mythe à longueur de temps : mythe Ayn-Randien du talent des riches qui nous gouvernent et nous “donnent du pain”, associé à la peur du chaos, qu’on entretient en pourrissant les manifs pacifiques d’“éléments incontrôlés”, ou en donnant consigne implicite de tirer à la tête… Mais revenons à notre ouvrage, qui finit logiquement par la dénonciation du capitalisme incontrôlé qui mène le monde à sa perte. Les Pinçon citent Hulot : « La planète est en train de devenir une étuve, nos ressources naturelles s’épuisent, la biodiversité fond comme neige au soleil. Et l’on s’évertue à réanimer un modèle économique qui est la cause de tous ces désordres. » Est-il encore temps d’en finir avec cette loi de la concurrence effrénée, avec cette imbécile assimilation de la valeur d’un homme au bazar qu’il possède, avec le dévoiement du travail vers le luxe de quelques-uns, alors que les besoins élémentaires ne sont pas comblés? Les Pinçon pensent que le chemin de la survie de nos enfants s’ouvre à l’opposé du macronisme : plein accord avec eux sur ce point comme sur la plupart des autres. Mais Macron n’est qu’un épiphénomène, plus pressé, peut-être plus convaincu, que ses prédécesseurs. Je doute que sa campagne électorale (mal) déguisée en “débat national”, aux frais du contribuable, trompe grand-monde, mais crains en revanche que les Gilets Jaunes, s’ils ne trouvent pas de stratégies nouvelles, ne finissent par lasser leurs sympathisants timorés. N’importe : ce n’est pas un homme qu’il faut abattre, mais un système, et il est déjà beau que ce pays se soit remis à respirer.

Ce livre révèle qui est réellement Macron : un président mis en place et avec le soutien des hyper-riches. Tout le reste n'est que "bullshit", comme disent les Américains (billevesées pour rester politiquement correct). Ouvrez les yeux, bon sang ! Ce type est un personnage nocif pour nos institutions et pour l'équilibre social de notre pays. Un livre salutaire !

Indispensable

Comprendre le système pour apprendre à y mettre fin. Loin du glamour Paris Match, du conformisme BFM ou France 2, ou de l'invective Mélanchon, la réalité d'une domination décomplexée, assumée et violente par essence.

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